En écoutant
4.
PEREGRINUS UBIQUE – Scènes 1 to VI – 40.04
PEREGRINUS UBIQUE – Scènes 1 to VI – 40.04
Frédéric
D. Oberland
C'est un O.S.N.I ! Objet Sonore Non Identifié... C'est d'abord un disque compact, de plages musicales Frédéric D. Oberland
en solitaire,
où l'on retrouve les mêmes qualités et caractéristiques
que dans les albums d'Oiseaux Tempête
mais peut-être avec un peu plus de sérénité quoique...
Le disque est dans un
joli idigipack, un authentique écrin au design sobre très soigné,
pour un bijou sonore qui est
glissé lui même dans une pochette carton noir anthracite
dans laquelle est joint également un superbe livret de 16 pages
aux illustrations, montages photographiques de Frédéric D. Oberland ;
il est donc aussi photographe
et les images qu'il propose sont en droites lignes de son univers sonore
et/ou vice & versa. Et j'en arrive à écrire à mon Amie Kamille :
CELA me fait penser à l'opus
Blackened cities-2016 de Mélanie De Basio ;
un seul titre !
De 24 minutes et 16 secondes pour un disque compact
qui par bien des caractéristique
n'est pas si éloigné...
mais CELA SE DANSE aussi !
...que c'est là une des toutes premières amorces à ce que John Cale avait déclaré
au tout début des années 2000 : Il nous faut trouver des Musiques perdues
alors j'attends,
je recherche des musiciens qui acceptent de se perdre.
John Cale avait bien amorcé la chose en 1982
avec Music For a New Society
qu'il a d'ailleurs complètement revisitée en 2015
avec une version définitivement perdue M : F A N.
Ces disques pour moi préfigurent un nouveau Blues tellement en multiple accords pour témoigner de nos temps de catastrophes
et même que parfois au milieu
et même que parfois au milieu
des effluves nauséabondes arrive, nous tombe sur les épaules,
la surprise qu'on n'aurait pas pu imaginer...
Tenez ! Prenez le Strange Fruit de Billie Holiday
dans l'album Artificial Animals Riding On Neverland-2007,
d'AaRON, là, on y est !
Et si vous avez la chance de posséder ou de dénicher la version
digipack vous aurez en bonus leur reprise en public du
Famous Blue Raincoat de Leonard Cohen
ou même leur version dépouillée de leur hit U-Turn (Lili)
qui vous laissent avec une drôle d'impression qu'un genre
réellement tout à fait nouveau est là à balbutier
puis dans le même panier je glisse le The Golden Age – 2013 de Woodkid,
que certains taxent d'hérésie affirmant que ça n'a rien à voir alors que justement c'est CELA ! CELA a à voir
et allez donc écouter la reprise de
L'aérogramme de Los Angeles d'Yves Simon
par Woodkid & Louis Garrel.
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