- IMPORTANT ! Communiqué de Jiji alias El' Roringo, alias Johnny Rotring qui annonce avec La chienne... |
LE
3 JEAN- NOUVEAU
EST
LANCÉ !
Je
participe à la mise en orbite d'un nouveau bouquin avec mes deux
autres amis des 3 Jean-, cette fois c'est la ville de Tourcoing qui
est à l'honneur et ça sera une véritable tuerie car un vrai beau
livre avec des plats bien solides et tout en couleurs pour un prix
dérisoire malgré le petit tirage.
LES
NOUVEAUX MYSTÈRES
DE
TOURCOING
VOUS
POUVEZ SOUSCRIRE LÀ :
JE
NE RESISTE PAS AU PLAISIR DE VOUS LIVRER UNE DES NOMBREUSES HISTOIRES
DE CE RECUEIL BÊTE ET PAS MÉCHANT (pour une fois)
LE
CHAMPION OUBLIÉ
Voici
l’occasion de rendre justice à une grande figure
sportive tourquennoise injustement oubliée : Roger Delmotte, un
garçon de la Marlière, qui devint champion du monde de lancer de
betteraves en 1934 et participa activement au rayonnement de la ville
au milieu des années 30.
Issu
d’un milieu modeste, le jeune Roger fut initié très tôt par un
cousin cuisinier à ce sport populaire à l’époque qui consistait
à projeter le plus loin possible une endive crue par temps sec (le
lancer d’endive cuite n’ayant jamais trouvé son public). En
1927, âgé d’à peine 15 ans, il rejoignit les rangs de la Société
Tourquennoise des Lanceurs de Chicons (STLC) et s’efforça
d’appliquer à la lettre leur fière devise «Toujours plus loin!».
Roger
se révéla rapidement un redoutable lanceur, participant à de
nombreuses compétitions, perfectionnant sans cesse sa technique, et
devint champion de Flandre en 1929. Etoile montante du lancer
d’endive, il échoua de peu au Championnat du Monde de 1930,
disqualifié en demi-finale pour cause de contrôle positif au
genièvre. Surmontant vaillamment cette déconvenue il reprit
l’entraînement de plus belle, remportant tous les concours, et
devint une gloire locale. Son obstination paya: il fut enfin sacré
champion du monde en juin 1934, devançant de 54 cm son grand
rival le bulgare Dimitrov dans une finale épique. L’avenir
s’annonçait radieux, Roger était admiré et choyé.
Cependant,
hélas, malgré l’insistance des demandes françaises le lancer
d’endive ne fut jamais reconnu comme sport olympique*. Son intérêt
déclina progressivement et le coup de grâce fut apporté par le
scandale des endives lestées en 1937**. Roger Delmotte, son rêve
brisé, mit alors fin à sa carrière et partit travailler dans le
restaurant de son cousin où il retourna dans l’anonymat.
Après
la guerre, il y eu bien plusieurs tentatives de relancer la
discipline, mais les temps avaient changé et elles n’eurent aucun
succès, les jeunes préférant à présent le football.
*
ce qui lui valut au moins d’être absent aux Jeux de Berlin en
1936.
**
suite aux plaintes de certains concurrents, les endives étaient à
présent fendues et inspectées par l’arbitre après chaque jet
pour détecter d’éventuelles tricheries.
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